vendredi 2 février 2018

«Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut»(265,645)

Bonjour!
Vendredi 2 février 2018
 
Aujourd'hui c'est la Journée de la Vie consacrée.
 
Photo:
La photo de cette icône a été prise à l'Abbaye Val-Notre-Dame,
 
 
là où va se retirer Mgr Moreau en mars prochain...
(Jean-Yves)
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Prenons le temps de féliciter et remercier
les personnes consacrées que nous connaissons
pour leurs charismes particuliers d'engagement...
Chez nous, dans notre milieu de travail des services diocésains,
 il y a Mgr Yvon Joseph MOREAU,
Sœur Micheline Mayrand et Sœur Nicole Lachance.
Merci d'avoir consacré votre vie au Seigneur.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

      (Lc 2,22-40): Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: «Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur». Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple». Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.

Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre».

Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


Commentaire: Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne)

«Maintenant, ô Maître,
tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix,
selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut»
Aujourd'hui, en endurant le froid de l'hiver, Siméon attend l'arrivée du Messie. Il y a cinq cents ans déjà, quand a débuté la construction du Temple, il y a eu une grande pénurie, tellement grande que les constructeurs étaient totalement découragés. C'est alors, qu'Aggée a prophetisé: «La splendeur future de ce Temple surpassera la première, et dans ce lieu, je vous ferai don de la paix. Parole du Seigneur de l'univers» (Ag 2,9) et il ajouta «Je vais mettre en branle toutes les nations païennes, leurs trésors afflueront ici» (Ag 2,7). Phrase qui peut s'interpréter de plusieurs manières «le plus précieux» dirons les uns, «le plus prisé» dira saint Jérémie.

A Siméon «l'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur» (Lc 2,26), et aujourd'hui «poussé par l'Esprit», il est monté au Temple. Il n'était pas Lévite, ni Scribe, ni Docteur de la loi, mais il était simplement «un homme juste qui attendait la Consolation d'Israël» (Lc 2,25). Mais l'Esprit souffle là où il veut (cf. Jn 3,8).

Maintenant il constate avec un certain étonnement qu'il n'y a pas eu de grands préparatifs d'accueil, pas de drapeaux, pas de guirlandes, ni d'écussons de quelque sorte nulle part. Joseph et Marie traversent l'esplanade en portant l'Enfant dans leurs bras. «Portes, élevez vos linteaux; élevez-vous, portes antiques: que le Roi de gloire fasse son entrée» (Ps 24,7) chante le Psaume.

Siméon s'avance les bras ouverts pour saluer la Mère, il reçoit l'Enfant et bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple» (Lc 2,29-32).
 
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«Le voyage le plus important en cette vie est le voyage intérieur.
 Il conduit au silence par-delà les mots et les images.»
(Ben O'Rourke)
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Cette photo m'a été transmise
par mon ami Bernard Lecomte - France. - Merci!
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Montre-toi à moi
La joie de mon cœur
(Saint Augustin)
 
Viens, montre-toi à moi,
Je te verrai, toi, la joie de mon cœur.
Je te connaîtrai comme tu me connais.
Je te verrai, lumière de mes yeux.
 
Viens, montre-toi à moi,
Je te verrai, toi, la joie de mon cœur.
Je te trouverai enfin, ô mon Dieu
Je te retiendrai, toi que je désire.
 
Viens, montre-toi à moi,
Je te verrai, toi la joie de mon cœur.
Illumine mes yeux, ô lumière divine,
Que je ne voie plus les vanités...
 
Viens, montre-toi à moi,
Je te verrai, toi, la joie de mon cœur.
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«Dieu nous parle dans le grand silence du cœur.»
(Saint Augustin)

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Bonne journée!
Et prions pour nos personnes consacrées dans l'Église...
Jean-Yves
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